Les Infernaux

Créatures les plus infâmes que le monde ait engendrées, les Incarnats, les Anges Déchus, les Vampires, les Garous et les Damnés représentent les cauchemars des hommes et la répulsion des Cieux. Condamnées à vivre dans l’ignominie de l'Enfer - véritable antithèse des cieux- ces entités haineuses ne peuvent s'en échapper. Les Cercles Infernaux sont leur prison, immorale et immortelle. Leur destin commun devrait les unir. Mais, c'est bien loin d'être le cas. Guerres de pouvoir, de territoire et loi du plus fort, brisent une potentielle alliance, tous mués par un féroce besoin de liberté. Divisés en plusieurs groupes, le fait de suivre un meneur les révulsent. Individuels, ces êtres qui ont tout perdu ou gagné, ne se vouent pas un amour inconsidéré. Ils ne s'unissent qu'en temps de guerre, là ils peuvent se repaître à satiété de massacre, de sang et de peur.

Connues pour être les premières créatures à avoir chu en Enfer : elles provoquent douleur, souffrance et larme. Dépouillées de toute compassion et bonté, ces neuf piliers des Vices répandent sang et mort sur le Royaume d'en Bas. Cauchemars vivants des Hommes et des Cieux par leur présence et leur puissance ; elles répandent dans le Monde la souillure de leurs pêchés délicieux. Ces actes leurs donnent puissance tout comme ils provoquent en eux, une jubilation certaine. Ils détruisent ce que Dieu crée, par vengeance, par plaisir et ils sont libres de le faire. Humiliés par le Père fondateur ; ils rêvent du jour où ils le massacreront sur les dépouilles de ses fils et filles. En attente de cette heure, ils s'adonnent à ce qu'ils aiment le plus : se fondre dans leur Vice, l'horreur et les jeux de pouvoirs.

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Dans leur âme autrefois belle et brillante, il ne reste aujourd'hui que la noirceur des ténèbres aussi sombre que leur plumage. Leur coeur est un bloc de pierre sec et dur ; il est asséché, dénué de toute pitié. Plus rien n'arrive à les animer, à part répandre sur leur chemin la souffrance qu'ils ont eux-même ressentie lors de la déchéance. Si le lien entre eux et Lucifer n'existait pas, leurs moments de calme se transformeraient en véritable torture puisque leur lien avec Dieu a été brisé à tout jamais. Ils revivraient la douleur de voir le « Là-Haut » inaccessible, la déchirure de leur être, la souffrance de sentir leurs ailes s'arracher pour en accueillir d'autres, leurs cornes traverser leur crâne, leur dentition s'aiguiser et leurs griffes remplacer leurs ongles. Pour la paix qu'ils obtinrent en jurant allégeance par le sang et la parole, les anges déchus vouent une loyauté sans égale à leur nouveau Seigneur et Maître. Ils le servent et accomplissent aveuglement chacun de ses ordres, tout comme ils le protègent. Lucifer représente leur joyau, leur monde, mais aussi la chance de se venger...

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Au cours de leur vie d'hommes, s'ils appartenaient au pire, leur renaissance les a embelli dans leur atrocité. Plus cruels, plus infâmes que jamais, ils régalent les incarnations par leur abject psyché. De leur corps suinte le mal, un mal pur et moribond. Leur chair viciée raffole des pires mets du monde : sang, larmes, chair, tripes. Corrompus, rien ne les arrêtent. Ces créatures qui pullulent en Enfer aiment ce Royaume qui est, à leur sens, une merveille. Ils apprécient répandre le chaos sur la Terre et les hommes. S'ils parviennent à tisser un pacte avec eux, c'est une douce réjouissance qui les envahi. Leur supérieur, pour l'obtention des nouvelles âmes, pourra les récompenser de diverses manières. La plus grande, possiblement, leur liberté. Le droit de la récupérer.

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