Les Célestes

Les Célestes

Tournés principalement vers le Bien, ce sont les créatures qui vivent au sommet des Cieux, dans la Cité de l'Eternel ou le Saint Trianon. Ils sont partagés en trois groupes raciaux bien distincts : les Archanges, les Tourmenteurs et les Elevés. Immortels, ils ne craignent ni la mort, ni la maladie, ni la vieillesse. Étant des créatures de l'astral, ils ne mangent pas, ne dorment pas, ne respirent pas et ne saignent pas. S'il leur arrive de consommer de l'hydromel, de l'ambroisie ou de l'eau purifiée, c'est une manie qu'ils obtinrent lors de leurs séjours sur Terre. Il leur est difficile de se débarrasser d'un tic une fois revenu dans le Royaume Céleste. Ils comprennent le langage des bêtes et la langue angélique est intimement comprise par les animaux. S'ils sont tués il ne reste rien de leur corps : à l'air ils sont nés, à l'air ils retournent.

Ils se partagent en deux sous-groupes : les Majeurs (porteurs des Vertus) et les Mineurs. Êtres de puissance quasi infinie ; ils maîtrisent autant l’astral, l'art martial ou les éléments. Ils peuvent commander toutes les créatures dotées de conscience, ainsi que les animaux et insectes. Quasi infaillibles, ces entités n'obéissent qu'au Père fondateur ou leur Régent, Michaël. Redoutés autant que craints, les Archanges tiennent tous des rôles fondateurs pour le bon fonctionnement du Paradis ; des fonctions que jamais n'obtiendra un ancien homme. Si les éminences blanches refusent de donner leur place aux élevés ou tourmenteurs, c'est car elles savent que la moindre faille risquerait d'endommager l'immense machinerie qu'est le Royaume Céleste. Pour correspondre à leur vision du Bien et du monde parfait, ils commettent les pires atrocités au nom du bien. La quasi disparition de certaines espèces maléfiques sont de leur fait.

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Le corps couvert d'embrun du mal, ces anciennes créatures célestes sont le symbole que les choses peuvent échapper à Dieu. Autrefois des centaines ; aujourd'hui ils ne sont plus qu'une vingtaine à arpenter le Paradis. A la croisée des âmes, ces rescapés d'une terrible maladie n'ont plus rien à voir avec les anges des livres. Autrefois, ils guidaient les mortels, comme le berger avec ses brebis. Ils étaient dévoués au bien et obéissaient aux archanges. Maintenant, ils s'amusent des pleurs des hommes lorsqu'ils parasitent leur enveloppe charnelle ; ils se jouent des élevés et les éminences blanches avec leurs humours douteux, leurs paroles amères et leurs rires carnassiers. Cette désobéissance les grise et leur donne la sensation d'exister, d'être entier. En dépit de ces actions commisses, leur âme et leur Foi appartiennent toujours à leur Père Fondateur. Il possède leur fidélité. Ils se soumettent aux ordres du Créateur sans jamais broncher. Et pourtant... Ils sont soumis à l'un des vices du Royaume de Lucifer, rongé par ces envies délicieuses...

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De tous les enfants du Paradis, il s'agit des plus bienveillants et plus justes envers toutes les créatures dotées de vie. Plus patient, ils sont aptes à donner une nouvelle chance ou à compatir. Cette empathie et bonté d'âme s'expliquent par leur différence : à défaut des autres anges, ces entités ne naquirent par grâce à Dieu. Ils sont le fruit d'une seconde vie. Ils vécurent leur première existence en tant qu'homme. C'est ce qui explique leur caractéristique particulière, cette faculté de comprendre les mortels, leurs faits, leurs gestes ou leurs désirs. Au cours du temps, ils démontrèrent qu'ils étaient les seuls aptes à guider les mortels sur la voie du bien. Tout comme ils prouvèrent que malgré la faiblesse qu'on leur impute, ce sont des éléments capitaux, disciplinés, au coeur vaillant et sans failles. Aujourd'hui, ils représentent les trois quart de la population angélique.

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