Les Mortels

Nommés ainsi à tort par les Célestes autant que les Infernaux, ce mot regroupe à la fois les Humanaes, les Mageias, les Ecorchés, les Sang mêlés et les Créatures Alchimiques. Ils vivent tous ou presque sur Terre. Certains rejoignirent les Enfers, attirés par les présents qu'on leur offrait. A l'instar des enfants ailés ou les engeances du Mal, ils ne sont pas éternels. Si la plupart d'entre eux se tanguent de ne pas craindre la vieillesse ou la maladie, tous subissent la Mort. C'est une fin dont ils ne peuvent pas échapper. Tous doivent aussi manger et dormir pour subsister. Ils ne comprennent pas les angéliques et les démoniaques. Cependant, de rares hommes connaissent la Goétie et les sceaux pour paralyser un démon. D'autres savent comment appeler un ange et lui demander de l'aide. Ou l'inverse...

Pas une goutte de magie coule dans leur veine. Ces hommes ne possèdent pas non plus un don venu du « Ciel ». Tout ce qu'il y a de plus banal, ces mortels vivent leur vie, insouciant des trames invisibles, celles tissées par les immortels. Remplis de Foi ou de Corruption, ils espèrent, complotent ou ne cherchent qu'a survivre à cette ère où, à Londres, seuls les plus riches peuvent mourir âgés. D'autres souhaitent juste éviter de rencontrer l'assassin de Whitechapel : le fameux Jack l'Eventreur. Leur crainte pour un si faible ennemi, provoque le rire jaune de ceux qui connaissent très bien la situation : les créatures dans les livres existent et qu'il est possible de les abattre. Les agissements et motivations de ces poignées d'humains diverges. Certains d'entre eux ne s'occupent que de survivre ou sauver les pairs démunis de pouvoirs.. D'autres se sont destinés à enrayer le mal de la Terre et très bien équipés, ils iront jusqu'au bout.

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Divisés en quatre branches, on y retrouve les Sorciers, les Mages, les Nécromanciens et les Alchimistes. Versés dans l'occulte, la science, la théurgie ou la goétie ; ces hommes, qui n'en sont plus vraiment, jouissent de savoir immense et d'une durée de vie plus longue.  De tout l'espèce humaine, ils sont les plus dangereux et les plus redoutés par les créatures immortelles car ils disposent des pouvoirs et connaissances suffisantes pour les tuer ou les contrôler. Ni ange ni démon ne souhaite se retrouver face à eux, dans leur sommet de leur art. Ils devraient être considérés comme les hérauts des hommes. Hélas, leurs pairs ne savent pas faire la distinction entre ceux guidés par le Chaos et ceux guidés par la Foi. Pour éviter d'être tous massacrés, ces êtres particuliers vivent dans l'ombre et n'en sortent seulement si la situation l'exige.

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Autrefois, ils n'étaient que des hommes tout à fait normaux. La réalité se distordit derrière eux, et émergea de vagues dans l'air, un tourmenteur. L'ange vicié parasita leur être et leur corps. Des jours, des mois, des années, ils ne savent plus mais cet être les contrôla. Il reproduisait leurs mouvements, leur vie, leurs tics, leurs habitudes. Ayant accès à leur mémoire, il trompa leur famille, amis, proches. Personne ne pouvait savoir qu'ils étaient prisonniers dans leur propre enveloppe de chair... Ils n'étaient que victime malchanceuse d'une entité manipulatrice. Si celle-ci ne communiquait pas avec eux, elle se jouait de leur réaction, de leur souffrance ou désespoir. Si ils priaient Dieu de les libérer, rien ne se produisait. Et puis un jour, ces entités immortelles retournèrent au Paradis. En dépit de leur délivrance, ils se trouvaient ébranlés et chamboulés ; à la fois par leur mauvaise expérience, mais aussi par ce qu'ils voyaient : les auras des immortels.

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Considérés comme des monstres par leur pair ; ces hommes, femmes ou enfants ne possèdent plus qu'une demie humanité.  Leur essence, leur être et leur corps servirent de plaines de jeu à des alchimistes fous, voulant se rapprocher de la conception de la vie. Souillés dans leur intégrité physique et morale, plus jamais rien ne sera comme avant. Aucun remède n'existe pour leur rendre ce qu'ils ont perdu. Pour enlever ce qui ne devrait normalement pas posséder. S'ils gagnèrent un pouvoir, des dons, et l'insensibilité aux maladies ; ils perdirent beaucoup : leur longévité, leurs statut, le droit de déambuler le soleil levé. Ils doivent vivre cachés, reclus dans les plus infâmes ruelles de Londres. S'ils sortent en plein jour et que les mortels normaux les découvrent, ils risquent la dissection ou devenir un amuse galerie, prisonnier dans une cage, au cœur d'un cirque sordide.

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Condamnés à vivre dans le monde mortel, ces demis immortels, nommés Néphilim et Elohims, appartiennent à l'entre-deux. Ni tout à fait ange, démon ou humain, ils oscillent à la croisée des âmes. Par le métissage de leur sang, ils ne peuvent pas se prétendre comme originaire du Paradis, de l'Enfer ou de la Terre. Ils se sentent différents. Il ne le clameront pas tout haut. L'exprimer ou le montrer est dangereux. S'ils abusent de leur essence, mi maléfique ou mi céleste, leur existence éclatera à la lueur du jour et, ils devront alors faire face à la Purge des abominations - instaurée par les éminences blanches - pour supprimer à jamais tous les enfants interdits. Généralement, ils souhaitent pouvoir devenir une créature complète : un ange ou un démon. Le seul moyen d'y parvenir, c'est d'obtenir l'aide d'un archange ou une incarnation.

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